La Mélodie d’Émilie Ansciaux

  • Titre : La Mélodie
  • Auteurice : Émilie Ansciaux
  • Éditeur : Livr’S Éditions
  • Catégorie : horreur fantastique

En écrivant ces lignes, je ne sais toujours pas que penser de ce court texte qui m’a attirée par la simplicité et la symbolique de la couverture réalisée par Chris Weyer. Il ne s’agit pas d’une histoire que je peux catégoriser avec aisance sous l’étiquette j’aime ou je n’aime pas. C’est le genre d’histoire qui marque, qui surprend par son côté malsain et glauque. Avant de m’y plonger, j’avais lu d’autres chroniques qui mettaient en évidence la singularité de la seconde partie. Pourtant, je me suis pris une claque. Mon cerveau avait beau avoir lu qu’elle nous emmenait dans les Ténèbres les plus obscurs, il attendait toujours une suite habituelle des récits horrifiants et fantastiques avec juste une écriture plus noire, plus impactante. Le rebondissement fut plus terrifiant, imprévisible et, cependant, il cadre avec l’histoire parfaitement.

Je ne sais qu’expliquer sur La Mélodie. En raison de sa longueur, j’ai peur de trop en dire. Le texte commence sur une note basique. Un type (dont on ne connait pas le nom) déménage dans une nouvelle demeure qu’il a acquise et dont il attend un nouveau départ. Surtout après le goût amer que sa rupture brutale lui a laissé. Bien entendu, il entend soudain une mélodie que nul autre ne perçoit. Peu à peu, elle le rend fou et….

On est happé dans les méandres méphitiques de l’humanité. On dévie de l’histoire horrifique tradionnelle pour emprunter sur des chemins impurs qui donnent la nausée tant les vapeurs nocives nous étouffent. Les questions se bousculent ainsi dans l’esprit : jusqu’où l’être humain est-il prêt pour atteindre ses fins ? Quel est le plus éternel entre la haine et l’amour ? À quel point, l’amour peut-il nous changer ? À quel point la violence peut-elle nous atteindre ? À quel point peut-on laisser notre colère nous corrompre ?

En bref, La Mélodie nous prend la main pour nous entrainer dans un slow innocent. La ballerine nous rassure, nous berce et endort notre vivacité d’esprit en nous contant une histoire basique du genre avant de nous pousser brutalement sur la scène de l’horreur à l’état pur.

4 commentaires sur “La Mélodie d’Émilie Ansciaux

      1. Globalement j’ai aimé le texte, surtout la première partie avec le personnage qui sombre dans la folie. C’est bien décrit. La suite m’a parfois mis mal à l’aise, notamment sur les longues scènes aux mœurs pervers. La fin colle bien à l’histoire, mais j’ai parfois été perdu lors des changements de chapitres avec des narrateurs différents…

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      2. J’avoue que j’ai failli refermer le livre dans la seconde partie vu le côté malsain de ce qui était narré. Je suis épatée par les auteur.rices qui arrivent à décrire des scènes si horribles. D’autant plus quand on doit les relire plusieurs fois lors des corrections

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