Sous la loupiote d’août 2023

Début août, je ressemblais à une limace en recherche de repos et de cocooning tant les journées au boulot étaient chargées depuis quelques mois. J’ai peu lu et écrit, mais beaucoup scrollé sur les réseaux sociaux. Une mauvaise habitude dont j’aimerais me départir. Pendant la première semaine, j’ai fini l’anthologie Étrange K. Dick publiée par Livr’S Éditions. Puis, j’ai enchaîné par Futur antérieur d’Henri Bleunven. Ma main a été guidée par les précommandes de la ME, car le second tome de ce roman de science-fiction y était compris. Je ne l’ai pas acheté, parce que je dois encore digérer le premier que je n’ai pas tout à fait apprécié. Je suis sujette à deux sentiments : l’amertume d’une lecture en demi-teinte et la curiosité de découvrir les solutions que l’auteur va apporter. Ainsi, je me laisse du temps pour trancher et voir quel sentiment l’emportera sur la longueur.

À quelques pas des congés, j’ai lu la suite de Black Butler qui traînait dans ma pal depuis sa sortie. Ce volume met en avant le passé de notre incapable de cuisinier. Une histoire touchante que cache ce dur à cuir. Par la suite, j’ai lu Litha, princesse de la brume de Virginie T. dont vous avez déjà pu voir la chronique.

N’ayant pas écrit pendant des semaines, j’ai eu des difficultés à m’y remettre. Plus qu’une page blanche, c’est un blocage que j’ai subi. Serais-je encore capable d’exprimer mes sentiments ? De résumer l’ensemble des arguments avec les mots justes ? Arriverais-je à construire une chronique sincère qui ne sera pas simplement une copie des autres ou qui ne lassera pas lea lecteur.ice ? Les mots ne coulent pas toujours de source, comme s’il y avait une rupture entre mon cerveau et mes doigts. Loin de l’ordinateur, mes idées se forment avec perfection, mais impossible de les retranscrire aussi bien par la suite. À plusieurs reprises, j’ai souhaité qu’un ingénieur invente un enregistreur de mémoire. Une pensée et hop, c’est enregistré !  Ce serait tellement plus facile. En attendant, je continuerai à batailler et à faire de mon mieux. Après avoir remis la machine à écrire en route, j’ai décidé d’éviter de passer plusieurs heures/jours à rédiger mes articles en retard comme j’ai l’habitude de le faire. J’avais écrit l’ensemble de mes dernières chroniques sur un long week-end, puis plus rien. C’est une sorte de défi que je me lance : essayer d’écrire une chronique par semaine pour créer et garder une routine qui me fait bien souvent défaut.

Retournons à la lecture. Désolée, pour le côté décousu de cet article qui suit le mois au jour le jour. Ne sachant pas vers quoi me tourner, j’ai laissé Livr’addict choisir ma prochaine lecture. Les bras de Morphée de Yann Bécu fut une lecture intéressante. Vu les critiques dithyrambiques, je m’attendais à une claque. Je n’ai pas été aussi remuée que prévu, mais j’ai adoré les thématiques abordées. En parallèle, j’ai commencé La petite boutique aux poisons de Sarah Penner sur la liseuse, car je me rendais à Namur en bus avec le plan de gravir la citadelle et je n’avais pas envie d’alourdir mon sac à dos du roman de Yann Bécu que je n’avais pas fini. Alors que je suis toujours un peu sceptique sur les livres anglophones (ayant de plus en plus de mal à les apprécier), le coup de cœur s’est pointé avec le récit empli de sororité de Sarah Penner.

Ce blog est avant tout lié à la littérature. Jusqu’à présent, je n’ai jamais dérogé à cet univers. Toutefois, il me tient à cœur, cette fois-ci, de vous partager un documentaire sur Chester Bennington. La Youtubeuse Horia a élaboré un hommage remarquable qui évite la sordidité que ce genre d’histoire triste engendre généralement. Elle a choisi le respect et la dignité à l’image du chanteur de Linkin Park qui osait parler de sa dépression avec des mots justes. Des mots et des chansons qui ont sauvé plus d’une personne en ce monde. N’oubliez pas les mouchoirs si vous le regardez.

Comment votre mois d’août s’est-il déroulé ?