Sous la loupiote de janvier 2024

Entre pluie, neige et gel, le mois de janvier vient de passer. En ce début d’année, j’ai mis mes intentions en marche, sans attendre, que ce soit au niveau de la lecture, de l’écriture et du sport. Je suis plus que contente des résultats de cette méthodologie adaptée à ma personnalité. J’espère que cela continuera sur la longueur.

Qu’ai-je lu ?

Tel un pied de nez à 2023, ma première lecture fut un polar. Lire plus de livres issus de ce genre faisait partie de mes objectifs, pour rappel. Et Dieu se leva du pied gauche d’Oren Miller est le troisième épisode des enquêtes d’Évariste Fauconnier et Isabeau le Du. Après les légendes bretonnes et les secrets familiaux exposés à Monaco, on est plongé dans les affres de la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences désastreuses dans une histoire qui repousse les limites de la folie humaine et qui offrira une autre facette de notre fin détective cynique. J’ai adoré retrouver notre duo d’enquêteurs et la plume immersive de l’autrice bien que la narration abordait trop la méthodologie d’Évariste alors que les fidèles connaissent déjà sa manière de reconstituer le puzzle. Voilà pour ce mini-avis. Si j’avais chroniqué J’agonise fort bien, merci, j’avais fait l’impasse sur À présent vous pouvez enterrer la mariée sans trop savoir pourquoi. Le manque de temps, les jours, les semaines puis les mois qui passent, vous comprenez où je veux en venir. Bref, je me vois mal écrire dessus quand j’ai zappé le deuxième tome.

Je me suis plongée le temps d’un après-midi dans la novella de Cécile Guillot : Lullaby. Un récit qui met en scène une jeune femme dans les années vingt qui aspirent à un autre destin. Au sein d’une famille aisée et traditionnelle, sa volonté de travailler et son homosexualité la métamorphosent en monstre aux yeux de ses parents qui l’envoient dans un asile psychiatrique où une berceuse va l’emmener dans un jardin secret. Malgré un manque de profondeur des personnages, diverses émotions m’ont traversée lors de cette lecture féministe qui dénonce les pratiques de tortures des instituts psychiatriques envers les femmes. Si vous souhaitez découvrir le sujet, ce texte sera parfait.

J’ai enchaîné avec le deuxième policier de l’année. Depuis plusieurs années, je lis la série Eve Dallas de Nora Roberts sous le format du double volume. C’est le type de bouquins que je sors de ma PAL quand j’ai envie de ce type de lecture sans prendre trop de risque d’être déçue. Je ne lis jamais les deux histoires d’un coup. Addiction du crime était sympa en raison du fil de l’intrigue, mais sans plus.

La voleuse des toits de Laure Dargelos (la version autoéditée) a enfin rejoint mes mains depuis son acquisition via Escape with a book il y a quelques années. J’ai apprécié suivre Plume, même si le livre souffre de quelques longueurs et d’un point qui me chiffonne au sujet du personnage.

Souhaitant développer quelques légumes en pot, j’ai lu Permaculture au balcon : Actions et astuces pour lancer votre projet et cultiver votre potager d’Aurélie Drif. Une bonne mise en bouche, mais l’absence de pas-à-pas m’a embêtée. Je me tournerais vers YouTube et internet. Si jamais vous avez des références, n’hésitez pas à les partager.

Les anthologies de Livr » S éditions me rendent accro. La ME ayant annoncé ses précommandes de février (pour lesquels j’ai craqué, je suis faible !), j’ai sorti le premier tome des Les Nouvelles Portes de l’imaginaire créé en partenariat avec l’ASBL* AJILE. Ce recueil est inclus dans la collection Jeunes encres qui met en avant de nouvelles plumes.

J’ai fini ma lecture de Yule (Des Grimoires des Sabbats) de Ketty Orain-Ferella qui fut une belle découverte sur divers plans : mythologies, histoires, cuisines, sorcellerie, botaniques, etc. Sa bienveillance tout au long du livre est inspirante tout comme les sortilèges et textes qu’elle y a couchés. Je me prendrais celui de Samhain !

J’aurais voulu finir Le Festin des Goules de Gilles Debouverie avant l’arrivée de février. Cependant, j’ai privilégié mon objectif d’écriture qui consistait à terminer le premier jet d’une nouvelle. Objectif réussi avec deux jours d’avance. La dernière séance a duré 3 h ! Un record que je n’avais encore jamais atteint. J’ai failli lâcher avant le point final et reporter au lendemain. J’ai bien fait de tenir bon, car janvier s’est terminé sur une migraine nauséeuse qui m’aurait empêché de réussir la mission que je m’étais lancée.

Un mois plutôt positif ! Comment s’est déroulé le vôtre ? Avez-vous pu profiter de chocolat chaud et de lecture sous le plaid ?

*ASBL = association sans but lucratif pour mes lecteur.ices hors Belgique 😉